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Bleuets en Amérique du Nord, myrtilles en Europe, quelle que soit la manière de les nommer, ils font l’unanimité pour leur goût délicieux et leurs propriétés nutritives. Voici les points importants pour les cultiver avec succès.

Tout d’abord, le sol doit être léger, plus ou moins riche et obligatoirement très acide. Les bleuets aiment aussi que le sol soit humide. Ils se cultivent au soleil et à la mi-ombre.

Pour la plantation, il suffit de créer une fosse (environ 50 cm x 50 cm X 50 cm) et de la remplir d’un mélange de terreau spécialement conçu pour les plantes acidophiles ou, encore, d’un mélange d’environ 1/3 de terre de plantation et de 2/3 de mousse de tourbe. Il est recommandé d’ajouter chaque année une couche de mousse de tourbe pour préserver l’acidité ou d’utiliser un engrais naturel acidifiant ou un produit à base de soufre.

Il importe, par la suite, d’effectuer des arrosages réguliers. L’utilisation d’un paillis est particulièrement recommandée pour vous aider à gérer les arrosages. Cela contribuera par la même occasion à l’acidification du sol.
 
 
 
 
 
Avec l’été et la chaleur, les mauvaises herbes envahissent la moindre parcelle de terre dénudée. Prenez-les de vitesse et évitez qu’elles ne s’installent !

Le meilleur moyen est d’étendre une bonne couche de paillis de 2 à 3 pouces d’épaisseur. Ce dernier vous permettra de contrôler une bonne partie de vos mauvaises herbes et rendra plus facile l’arrachage de celles qui malgré tout viendront s’installer sur votre paillis.

Assurez-vous d’avoir des plates-bandes bien garnies. Ainsi, il y aura peu de place pour la croissance de ces herbes indésirables.

Finalement, un bon désherbage en fin de saison avant que les mauvaises herbes produisent leurs graines et se ressèment partout est une excellente habitude à prendre pour vous aider dans votre lutte aux mauvaises herbes.
 
 
 
 
 

Cette année, Montréal est devenue la première ville canadienne à être reconnue comme une « Ville amie du monarque » au niveau OR. D’ailleurs, Asclepias syriaca et Asclepias incarnata, les deux principales espèces d’asclépiades nécessaires à la reproduction et à la survie du monarque, apparaissent de plus en plus souvent dans les plates-bandes résidentielles et municipales. Pourtant, il n’y a pas que le monarque qui dépend de plantes indigènes. Une foule d’autres insectes, d’oiseaux et d’animaux de notre patrimoine naturel dépendent directement de plantes indigènes qu’ils connaissent bien et qui ont du mal, parfois, à se faire une place dans nos jardins.

On hésite à les intégrer pour toutes sortes de raisons. On les assimile souvent à des mauvaises herbes ou on les croit dangereuses. Pourtant, plusieurs indigènes sont loin d’avoir l’air de mauvaises herbes!



Par: Pascale Duhamel

 
 
 
Les chroniques de cette infolettre sont signées par

Marie-Claude Lévesque
Horticultrice chez Pépinière Jasmin depuis 2000

 
6305 Boul Henri-Bourassa O, Montréal, Québec H4R 1C7  514 332-2978 Vous avez des questions ? Cliquez ici
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