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Pour tous les amoureux des roses et pour tous ceux qui aimeraient en avoir, mais qui n’osent pas parce qu’ils craignent que rosier ne rime avec travail, voici un petit guide et quelques suggestions pour apprécier pleinement leur présence au jardin.
Il faut savoir qu’au Québec, les hybrides de thé, les floribundas ainsi que les grandifloras requièrent une protection hivernale. Les rosiers sauvages et arbustifs, les meidiland et les rosiers Anglais sont pour leur part très rustiques. Ils représentent donc un choix sensé lorsque l’on recherche un rosier nécessitant peu d’entretien. Parmi eux, voici: |
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- Choisissez des cultivars qui sont reconnus pour leur résistance. |
- Choisissez un emplacement recevant un minimum de 6 heures d’ensoleillement par jour, qui est bien aéré et protégé des vents froids et desséchants. |
- Ajoutez une bonne dose de compost ou de fumier composté puisque la grande majorité des rosiers apprécient les sols riches, profonds, frais mais bien drainé et dont le pH se situe entre 6,5-7. Il est possible d’ajuster un pH en ajoutant de la chaux si ce dernier est trop acide ou encore en ajoutant du soufre s’il est trop alcalin. Une analyse de sol peut vous être utile à cet effet. |
- Au printemps, en plus du compost, débutez la fertilisation à l’aide d’un engrais (naturel de préférence, car il stimule la vie biologique du sol). Cessez toutefois toute fertilisation après la fin juillet afin de laisser à votre rosier le temps de se préparer à l’hiver. |
- Un rosier ne doit pas manquer d’eau. L’utilisation d’un boyau suintant aide à prévenir le développement des maladies fongiques, Sinon, arrosez tôt le matin. Installer une bonne couche de paillis aidera à conserver un sol frais et à espacer les arrosages. |
- Effectuez une taille adéquate qui favorise l’entrée de la lumière et une bonne circulation d’air en ayant soin de bien désinfecter vos outils de coupe. |
- Éliminer les mauvaises herbes qui sont susceptibles d’attirer les insectes nuisibles. |
- Enfin, inspectez régulièrement vos rosiers pour être en mesure d’agir rapidement et efficacement. |
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Les fourmis jouent un rôle de décomposeur et elles contribuent, entre autres, à l’aération du sol. Elles ne sont donc pas du tout nuisibles au jardin. En revanche, si elles envahissent les abords et l’intérieur de votre demeure, vous trouverez chez Jasmin les produits appropriés pour les contrôler. |
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Le perce-oreille ou forficule commun est utile lorsqu’il n’est pas trop abondant. Il est donc préférable de tenter de diminuer les populations que de l’éradiquer complètement. Pour y arriver, il est possible de fabriquer des pièges avec des tubes de carton et de papier journal et de faire la tournée de ces derniers le matin venu. Il s’agit alors de noyer les insectes dans un contenant d’eau savonneuse. Ramasser les feuilles mortes et éviter de stocker du bois aux abords de votre demeure. Un savon insecticide naturel peut aussi être utilisé. |
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Ils sont mignons, mais pas toujours les bienvenus puisqu’ils causent parfois d’énormes dégâts dans notre jardin ou notre potager. Différents répulsifs peuvent être employés, mais il est préférable de les utiliser en alternance pour une meilleure efficacité. |
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Voici également un lien vers une liste des plantes qui sont les moins susceptibles d’être endommagées par les chevreuils.
https://jardinierparesseux.com/tag/plantes-resistantes-aux-chevreuils/
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La taille des conifères n’est pas systématique. Elle peut servir à enlever le bois mort, malade ou abîmé lorsque c’est nécessaire. Parfois, elle aura pour but d’augmenter la densité du feuillage ou encore de limiter l’expansion d’une plante pour laquelle l’espace prévu à la plantation était insuffisant. |
Fait important : Les conifères, à l’exception de l’if (Taxus) et de la pruche (Tsuga), qui eux tolèrent d’être taillés plus sévèrement, n’ont pas la capacité qu’ont les feuillus de se régénérer à partir de nouvelles pousses produites sur le vieux bois. Il vaut donc mieux éviter les tailles drastiques et prévoir une taille plus régulière du jeune feuillage. |
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Pour les pins (Pinus), les sapins (Abies) et les épinettes (Picea), la taille s’effectue à la fin du printemps avant l’ouverture des aiguilles des nouvelles pousses, ce qu’on appelle « chandelle ». Il est possible de couper entre le tiers et les deux tiers de celles-ci.
Si la taille s’effectue plus tard dans l’été, les extrémités auront tendance à jaunir. Tailler la flèche terminale (tête) de ce type de conifère aura pour effet de détruire son port naturel et parfois d’affaiblir sa structure. Il vaut mieux l’éviter.
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Pour les cèdres (Thuja), les faux-cyprès (Chamaecyparis), les génévriers (Juniperus), les ifs (Taxus), les mélèzes (Larix), les microbiota (Microbiota) et enfin les pruches (Tsuga), la taille s’effectue vers la fin du mois de juin et peut se prolonger jusqu’en septembre, en évitant toutefois, les périodes où il fait très chaud et sec. |
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En juin, vous pourriez voir apparaître des signes de dommages liés à certains insectes nuisibles ou encore à des maladies fongiques. Il est important de faire régulièrement le tour du jardin pour être en mesure d’agir dès l’apparition des premiers symptômes et même avant en prévention si le problème en question est apparu lors de la précédente saison.
Quand vous avez besoin de solutions, contactez-nous par courriel sans oublier les photos et une description détaillées à info@jardinjasmin.com ou, encore, apportez vos photos à l’un de nos conseillers qui se fera un plaisir de vous assister dans votre recherche de solutions.
Ce mois-ci, vous pourriez notamment noter l’apparition du ou de :
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Les chroniques de cette infolettre sont signées par
Marie-Claude Lévesque
Horticultrice chez Pépinière Jasmin depuis 2000 |
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